eut-être connaissiez-vous déjà Jasmine Myra, mais moi, je l’ai découverte ce week-end. Comme ces belles rencontres que l’on fait en voyage, c’était un jour pluvieux et morose, un jour où l’on a juste envie de rester chez soi. Mais non, ce jour-là, je suis allée à un festival de jazz en centre-ville, à l’occasion de la soirée d’anniversaire du label Gondwana Records, un formidable label de jazz indépendant venu du Royaume-Uni, qui produit également l’excellente Hania Rani.
Pour moi, Jasmine Myra est au saxophone ce que Hania Rani est au piano. Sa musique invite au voyage, à la méditation. On est transporté dans un univers calme et relaxant. Mais attention, si toutes deux nous incitent à l’évasion, leurs univers diffèrent. Avec Jasmine, on est moins dans le minimalisme : sa musique reflète plus vivement l’essence du jazz, notamment grâce à la présence de ce saxophone qu’elle joue avec tant de douceur.