Enfin, quand je dis inattendu, ce n’est pas la surprise de la décennie non plus. Cependant, ce n’était pas le coup de foudre direct pour moi.
S’il y avait, bien évidemment un intérêt certain, une reconnaissance du talent, de l’envie face à la technique… je n’étais pas 100% conquise.
C’est que Immanuel Wilkins est un artiste qui a plusieurs facettes, son style musical est varié, et je dois avouer que certaines de ces facettes, je ne les ai réellement appréciées que lorsque j’ai vu l’artiste en live.
Autant vous dire, que lors de ce concert, ça a été pour moi, la claque, j’ai tout adoré, ADORÉ!
Le talent, la technique! L’univers, les univers, l’énergie, les énergies! C’est bien simple, j’étais littéralement bouche bée pendant l’ensemble du concert.
Mais qui est Immanuel Wilkins ?
Immanuel Wilkins est un saxophoniste de jazz américain, reconnu pour ses talentueuses contributions à la scène jazz contemporaine. Né en 1996 à Philadelphie, il a étudié à la Julliard School, où il a développé ses compétences en tant que musicien et compositeur.
Il commence la musique très tôt. Influencé par John Coltrane et Ornette Coleman, il étudie le saxophone au sein de programmes de jazz dans sa région de Philadelphie, plus tard, il rejoindra Julliard School.
Son premier album « Omega » est accueilli par la critique pour sa profondeur et ses thèmes autour de l’injustice raciale.
Avec « The 7th Hand », Wilkins donne à sa musique une couleur spirituelle, comme l’avait fait à l’époque l’une de ses grandes influence, John Coltrane.
Dans son dernier opus, «Blues Blood » Immanuel s’inspire en partie de son enfance, sa musique traite ici de l’héritage des ancêtres et des connexions familiales. Il y intègre du chant, travaillant avec Ganavya, June McDoom , Yaw Agyeman, ainsi que Cécile McLorin Salvant.
Avec ces trois albums Immanuel Wilkins se positionne comme l’une des figures montantes du jazz.
On peut également entendre Immanuel Wilkins en accompagnement d’autres artistes, sur les albums suivants:
• Joel Ross : Wilkins a participé aux albums KingMaker (2019), Who Are You? (2020), The Parable of the Poet (2022) et nublues (2024) du vibraphoniste Joel Ross.
• Johnathan Blake : Il a contribué aux albums Homeward Bound (2021) et Passage (2023) du batteur Johnathan Blake.
• Michael Dease : Wilkins a joué sur l’album Father Figure (2016) du tromboniste Michael Dease.
• Orrin Evans : Il a participé à l’album The Magic of Now (2021) du pianiste Orrin Evans.
• James Francies : Wilkins a collaboré sur l’album Purest Form (2021) du pianiste James Francies.
• Harish Raghavan : Il a contribué à l’album Calls for Action (2019) du contrebassiste Harish Raghavan.
• Kalia Vandever : Wilkins a joué sur l’album Regrowth (2022) de la tromboniste Kalia Vandever.
• Noam Wiesenberg : Il a participé à l’album Roads Diverge (2018) du bassiste Noam Wiesenberg.
Crédit photo: http://www.immanuelwilkins.com/gallery